Récemment, j’ai pris la route direction la région de Toulouse pour suivre une formation qui m’intriguait depuis longtemps : l’hydrologie régénérative 💧.
Un terme un peu mystérieux au premier abord, mais qui recouvre en réalité une idée aussi simple que fondamentale : redonner aux paysages leur capacité naturelle à gérer l’eau.
Travailler avec l’eau, pas contre elle
L’hydrologie régénérative part d’un constat simple : dans beaucoup de territoires, l’eau ne fait que passer.
Elle ruisselle trop vite, érode les sols, disparaît vers l’aval… puis manque cruellement quelques semaines plus tard.
Cette approche propose donc de :
ralentir le ruissellement,
favoriser l’infiltration de l’eau dans les sols,
stocker l’humidité là où elle est utile,
et surtout, composer avec la topographie, les sols et la végétation existante, plutôt que de chercher à les contraindre.
L’objectif n’est pas de “maîtriser” l’eau, mais de réparer des cycles hydrologiques déséquilibrés, afin que les terres puissent mieux encaisser aussi bien les pluies intenses que les périodes de sécheresse.
C’est une approche pragmatique, de bon sens, profondément liée au vivant.
Une formation riche… et humaine
La formation rassemblait un groupe très varié :
éleveurs, agriculteurs, herboristes, ingénieur·e·s agronomes, gestionnaires de terres…
Des profils différents, mais une conviction commune : l’eau est la colonne vertébrale des écosystèmes.
Les échanges étaient riches, concrets, parfois passionnés, souvent enthousiasmants. On sentait une vraie envie de comprendre, d’expérimenter et de remettre du sens dans nos manières d’aménager les territoires.
Du concept à la pratique, sans attendre
De retour en Belgique, j’ai pu mettre directement en pratique ces enseignements dans un verger.
Un premier alignement d’arbres est déjà en place, pensé en lien avec la pente, les écoulements naturels et les zones d’accumulation d’eau.
Le travail se poursuivra durant l’hiver :
plantation d’arbres fruitiers haute-tige,
création de petites mares, positionnées de manière stratégique,
amélioration progressive de l’hydratation des sols,
et renforcement de la biodiversité et de la résilience du système sur le long terme.
Un paysage n’est pas un décor
C’est là toute la force de l’hydrologie régénérative : un paysage n’est pas un simple cadre visuel.
C’est une mécanique vivante, faite d’eau, de sols, de plantes, de micro-organismes et d’interactions permanentes.
Lorsqu’on commence à la lire correctement, on peut intervenir de manière fine, respectueuse, et surtout durable.
Si vous souhaitez :
transformer votre terrain,
replanter des arbres,
créer ou repenser un verger,
améliorer la gestion de l’eau,
ou concevoir un aménagement plus résilient,
je serai ravi de vous accompagner dans cette réflexion et sa mise en œuvre.
Excellent week-end à toutes et à tous 🌿💧